Monday, May 28, 2012

Steve Jobs - Auteur

 

Walter Isaacson né le 20 Mai 1952 à New Orleans, Louisiana, est un écrivain et biographe Américain. Il est le président et CEO de Aspen institue, une organisation non partisane d’éducation et d’études politiques basée sur Washington, DC.

Il est le Président-Directeur Général de CNN et le rédacteur en chef de TIME. Il a écrit les biographies de plusieurs célébrités.


Études
  • Isaacson a obtenu son diplôme de l’école Isidore Newman School de New Orleans.
  • Il a participé au programme d’été de l’Association Telluride à l’université Deep Springs.
  • Il a obtenu un doctorat en histoire et littérature de l’université de Harvard.
  • Quand il était à Harvard, il était membre de Harvard Lampoon (un périodique humoristique et sarcastique fondé par des étudiants américains de l'université Harvard)
  • Il a fait des études en Philosophie, Politique et Économie à Pembroke College, l'un des établissements constitutifs de l'université d'Oxford au Royaume-Uni, où il était un boursier Rhodes.

Carrière
  • Walter Isaacson a commencé sa carrière de journaliste avec The Sunday Times à Londres, puis avec New Orleans Times-Picayune aux États Unis.
  • Il a rejoint TIME en 1978 où il a travaillé comme correspondant politique, rédacteur en chef national puis rédacteur en chef de la Division Nouveau Média. En 1996, il est devenu le 14ème rédacteur en chef du magazine.
  • Il est devenu PDG de la CNN en 2001, puis de Aspen Institute en 2003.
  • Il a écrit les biographies de plusieurs célébrités, tels que Einstein (2007), Benjamin Franklin (2003) et Kissinger (1992).
  • Le 24 Octobre 2011, Isaacson a publié la biographie du co-fondateur d'Apple computer, Steve Jobs. Cette biographie a été publiée par Simon & Schuster et est devenue un best-seller international qui a battu tous les records de vente des biographies.
  • Il est président du conseil de Teach for America (une organisation à but non lucratif encourageant l’enseignement gratuit dans les régions à revenu faible).
  • Il est Membre du conseil des United Airlines, de l’université Tulane, de l’université Harvard, de la fondation Bloomberg Family et de la société American Historians.

Service gouvernemental
  • En Octobre 2005, Kathleen Blanco, le gouverneur de Louisiana, a nommé Isaacson comme vice président de l’organisation Luisiana Recovery Authority dont l’objectif est de superviser la reconstruction dans les régions touchées par les ouragans Katrina.
  • En Décembre 2007, il a été nommé par le président George W. Bush comme président du U.S.-Palestinian Partnership qui cherche à créer des opportunités économiques et scolaires dans les territoires Palestiniennes.
  • Il a été nommé par le Secrétaire d’Etat Hillary Clinton, comme vice président du programme Partners for a New Beginning qui encourage les investissements dans le secteur privé et les partenariats avec le monde Musulman.
  • Il a été aussi coprésident du U.S.-Vietnamese Dialogue à propos de l’Agent Orange. En Janvier 2008, ce programme a annoncé des projets de construction des centres de santé et des laboratoires de la dioxine dans les régions vietnamiennes affectés par l’Agent Orange.
  • En 2009, le président Obama l’a nommé président de l’agence Broadcasting Board of Governors chargé du contrôle des radios et télévisions internationales financées par le gouvernement américain tels que Voice of America et Radio Free Europe. Il y est resté jusqu’à Janvier 2012.

Bibliographie
  • Steve Jobs (2011)
  • American Sketches (2009)
  • Einstein: His Life and Universe (2007)
  • Benjamin Franklin: An American Life (2003)
  • Kissinger: A Biography (1992)
  • The Wise Men: Six Friends and the World They Made (1986) – écrit en collaboration avec Evan Thomas

Source : Wikipédia


NB : J’ai essayé de chercher dans le web, la biographie de l’auteur en Français, mais je n’ai pas trouvé. J’ai donc traduit les paragraphes (Études, carrière et service gouvernemental) de l’entrée anglaise du Wikipédia, puis j’y ai publié la version Française en 21 Mars 2012.

 Amal.

Friday, May 25, 2012

Un programme à revoir


Bonjour les amis,

Aujourd’hui, j'ai choisi de discuter un sujet qui peut intéresser un grand nombre d’entre vous, il s’agit des livres de la langue Française enseignés dans les lycées et les classes préparatoires marocains.


Mauvais choix

D’après mon expérience, j’ai étudié 8 livres entre lycée et classes préparatoires (2003-2005) et j’ai une idée sur les livres programmés pour d’autres promotions. 

Personnellement, je pense que la plupart de ces livres n’étaient pas bien choisis et je peux même les catégoriser comme suit :




  1. Des livres tristes, mélancoliques, dépressifs, à savoir :
    1. « La métamorphose » de Kafka : Le but de ce livre était d’exprimer l’extermination que vivent les minorités dans un pays quelconque, à savoir les handicapés, les juifs (Vu que Kafka était an allemand juif), etc…
Ce livre transmet au lecteur une charge négative de sentiments, humiliation, dépression, désespoir, ce qui peut avoir un mauvais impact sur les étudiants qui ont besoin surtout de la motivation et des idées positives pour avancer.

    1. « Candide » de Voltaire : Ce livre raconte l’histoire d’un jeune garçon naïf qui fait le tour du monde en cherchant le bonheur et la paix mais malheureusement, dans chaque pays visité, il affronte les maux les plus affreux.

      La morale de l’histoire est certes bonne « Il faut cultiver notre jardin », mais la succession des événements est capable d’influencer négativement les lecteurs. En ce qui me concerne, au fur et à mesure que je lisais le roman, je me sentais de plus en plus démotivée et triste.

  1. D’autres livres sont si j’ose dire, sales, comme « Gargantua » de Rabelais. Parmi les romans que j’ai lus, c’est celui que je n’aime pas le plus, puisqu’il contient surtout de la nudité, de la saleté et tant de détails inutiles. Je me rappelle que le professeur lui-même le détestait et nous disait qu’il allait le déchirer à la fin de l’année !

  1. Une autre catégorie des livres contient des mœurs et des principes inappropriés à notre culture, comme « Le rouge et le noir » de Stendhal ou « Dom Juan » de Molière, les thèmes régnant dans ces livres étaient surtout l’adultère et les relations d’amour, etc.
C’est vrai que c’est la fin qui compte (la mort de Dom Juan et de Julien Sorel) mais au cours de l’histoire, les lecteurs apprennent tant d’idées négatives et immorales que la morale devient à mon avis inutile et sans aucun sens.


Ceci dit, il ne faut pas oublier que ces livres sont enseignés à des adolescents, et on sait tous que cette période connaît des bouleversements au niveau émotionnel, ce qui fait que l’impact de ces livres devient de plus en plus grave.



Des exceptions !

Pour ne pas généraliser, il y a des livres dans le programme que j’ai beaucoup apprécié et qui m’ont appris beaucoup de choses, je cite par exemple :







  1. « Gorgias » de Platon : c’est un livre philosophique qui nous aide à bien réfléchir sur les notions déjà considérées comme axiomes.

  1. « Les fables » de la Fontaine : c’est vrai que c’est un livre enfantin, mais il nous rappelle des mœurs d’une façon très amusante et nous fait remonter à notre enfance.


Auteurs Marocains et Arabes ?!

Une autre question que je voudrais soulever ici est : pourquoi cette absence de la littérature Arabe dans le programme ? 

Je sais que le Maroc suit à la lettre la réforme Française, et je ne suis pas contre le fait de copier les expériences des autres pays si elles ont réussi bien sur, mais à condition de les adapter à notre culture. 

En plus, dans le programme, on trouve des livres Allemands et Anglais traduits en Français, mais les livres Arabes sont très rares s’ils ne sont pas inexistants.

Pourquoi donc ne pas programmer chaque année des livres de différents pays ? Par exemple, un livre Français, un autre Arabe et un troisième Anglais ou Américain... Cela aidera les étudiants à faire une comparaison entre les différentes cultures.


Voila, ce sont des pensées qui me sont venues à l’esprit et que j’ai voulu partager avec vous.
Et vous, qu’est ce que vous en pensez ?

Amal.

(Photos credit: Thumbs Down Computer Key, Like Computer Keys, Sign Of Question Mark via FreeDigitalPhotos.net)

Tuesday, May 15, 2012

Veronika decides to die - Review



Number of pages : 191 pages

Author :  Paulo Coelho

Narrator : The author himself.

Characters
  • Veronika: a 24-year-old librarian from Ljubljana, Slovenia. She tries to commit suicide but fails and finds herself in a mental hospital.
  • Zedka:  one of the hospital patients, he has a clinical depression.
  • Mari : she suffers from panic attacks and is almost cured, but she lies and tells her doctor the attacks have returned.
  • Edward : a patient who has schizophrenia, he falls in love with Veronika.
  • Dr. Igor : a psychiatrist in “Villete”, a mental hospital in Ljubljana.


Summary

The novel tells the story of Veronika, a beautiful young woman from Slovenia. Veronika had everything, money, a job, a family, boyfriends, etc. However, she wasn’t happy and she always felt that her life was empty of purpose and that future would be worse, that’s why she decides to suicide by taking many sleeping pills.

Instead of dying, she awakes in “Villete”, a mental hospital in Ljubljana. Nurses tell her she has only one week to live because the pills had caused irreversible damages in her body.

During her stay in “Villete”, Veronika meets Zedka who suffers from a mental depression. Zedka had a husband, children and a stable life, but she’s been obsessed by an old lover and she still thinks that he’s looking after her.

Veronika meets also Mari who suffers from panic attacks. Mari’s husband wanted to divorce her, so even when she is cured, she prefers to lie to her doctor and pretends that the attacks have returned.

The fear of death hasn’t prevented Veronika from falling in love with Edward, a schizophrenic person who dreamed of being a painter but his parents didn’t let him achieve his dream.

During a week, Veronika experiences a number of changes in her vision of life and death, in her beliefs, her attitudes and her personality. She becomes spontaneous and starts expressing easily her anger, her weakness, her fear and her love without worrying about other’s prejudice or about the future because she believes she will be dead soon.

The presence of Veronika in the hospital has influenced all patients and incited them to think about their own life and value it more and has encouraged them to leave the hospital to achieve their dreams.

At the end of the novel, the reader discovers that Veronika didn’t suffer from any damages. It was only an experiment of Dr Igor who decided to shock her by death to make her value the life she had. This experiment was fortunately successful because it helped Veronika see the world in a new light.


Evaluation

1. The novel is rich with information about history of some countries like Slovenia, Serbia, etc. 
2. There is also scientific information about psychology. 

3. The final message given by the author is interesting: life is worth living despite contradictions we can notice around us, we just have to change our perception of life, face the difficulties and overcome our fears in order to make sense to those contradictions. 

4. Some questions raised by the novel characters are not answered (does God exist or not? Is he fair or not?) and some of the author ideas about love, sex, marriage, kids, betrayal are not deeply explained. This means that even the author is still looking for answers.
==> The novel is very interesting, worth reading and full of suspense. So I rate it 5/5.


Some personal thoughts

1. “Veronika decides to die” is a new discovery of life when death seems to be so near. When Veronika was told that her life would end in one week, she became aware of the value of every moment she was living and she started realising the mistakes she had made in the past, she also started expressing spontaneously her feelings, stopped worrying about the future and decided to achieve the dreams she had given up. 

Veronika’s change was contagious, because when she decided to be happy and to make a positive difference in her life, she influenced other people and inspired them to change their own lives too. 

2. In the novel, Veronika goes through two psychological states:
  • State 1: the old Veronika hates her life and thinks it’s not worth living, she is hunted by negative thoughts and by fear, and she has a black image of life and death. So, she decides to end her life at a day she specifies. 
  • State 2: the new Veronika knows she will die but she doesn’t know when. During this period, she discovers that she still wants to live, and she starts facing her fear and weakness and thinking positively about her life and her future. 
Between the two states nothing has changed around Veronika. The only thing that has changed is her perception of life and death and her own vision of herself.

3. All human beings are condemned to die just like Veronika. Most people complain about their problems and their lives, but if they knew that the day of their death is so close, they would wish they could live eternally.
 
4. As a Muslim, according to my beliefs:
  • Death is in the hands of God. He is the only one who can decide when every mortal will die. 
  • Life is a short journey, and all its challenges are only a way to ensure the Eternal Happiness in Heaven. So, we should learn how to enjoy this life and how to take advantage of every moment, sad or happy, since it makes us closer to our ultimate goal.
  • In this life, we all have a mission to accomplish. To succeed, we need a roadmap (in my case, it’s my religion) that shows us the way we should follow, the places we should explore or avoid, and prevents us from being in a depressive state like the one Veronika went through.

Rachida KHTIRA
Software engineer at the Moroccan Ministry of Finance.
Interests: Reading, travel and social activities.
 

Friday, May 11, 2012

Important : Guest posts


Hi everybody,

Some of the blog followers have expressed their wish to participate to the blog by posting books reviews or articles about reading, so I’ve decided to create a new category “Guest posts” for people who want to share their thoughts and reads with us.



Writer rights

Below every article published in this category, a short bio of the author will be included. For the name, it’s up to the author to show it or to remain anonymous.


Requirements

In order to be published, articles should fulfil some requirements:
  1. Articles must be original work from the author. 
  2. Since the blog topic is "Reading", articles should be related to this topic (books reviews, book-related thoughts, reading tips,...). 
  3. If the article contains a picture, it must be either royalty-free or has a license that gives the right for commercial use. 
  4. Articles must be objective and impartial. 
  5. Articles cannot contain any self-promotion (e.g. a link to a personal website). 
  6. Writing should respect a certain level of quality. Otherwise, I will send you back the article to improve it.


Submission

To send your articles, please use this email address: contact@bookssecrets.com and I will respond you within a week.


Amal.

Wednesday, May 9, 2012

Mon intime conviction - Analyse



Nombre de pages, Édition
208 pages, archi poche.


A propos du livre 

Ce livre a été écrit par l’auteur pour mettre au clair ses convictions à propos de différentes questions sociales, religieuses et politiques. Ceci dans le but de répondre à ceux le décrivant comme intellectuel controversé qui déclenche des débats infinis et à ceux l’accusant par un « double discours » qui change selon les personnes et les situations.


Idées principales

Le livre contient 17 chapitres. Dans chaque chapitre, l’auteur a expliqué son point de vue à propos d’un sujet bien précis.


CHAPITRE 1 : Premiers pas, premiers enseignements



CHAPITRE 2 : Musulman et « Intellectuel controversé »

Parler en tant que « savant musulman » a poussé les occidentaux à considérer l’auteur comme une personne suspicieuse ayant un agenda caché, celui d’islamiser l’occident et de créer des liens avec les terroristes.


CHAPITRE 3 : Plusieurs fronts, deux univers, une parole

Les fondements des différentes cultures et religions de l’occident sont compatibles.

==> Il ne faut pas donc déclencher des guerres mais plutôt trouver des zones d’intersection et des points communs pour fonder une relation basée sur le respect, l’humilité et la cohérence.


CHAPITRE 4 : Crises croisées

Le problème des musulmans à l’occident n’est pas théologique mais plutôt psychologique dû à une crise de confiance entre les musulmans et les occidentaux.



CHAPITRE 5 : Rapides évolutions, silencieuses révolutions

L’auteur établit une comparaison entre la 1ère génération des musulmans en occident et les 2ème et 3ème générations.


1ère génération
2ème et 3ème génération.
Modeste et isolée.
Pas de problème avec la laïcité.
Lutte pour garder l’identité de leur pays natal.
Prête à avoir l’identité de leur pays hôte.
Considère comme étranger le pays où elle réside, surtout après la confirmation de certains savants.
Se considèrent comme des occidentaux musulmans.
Il y a une grande évolution de pensée et d'attitude chez 
les musulmans en occident


CHAPITRE 6 : Identités multiples : d’abord européen, américain, australien ou musulman ?

1. Pour l’occident, la loyauté des musulmans revient à choisir entre leur appartenance ou leur religion. 

2. L’auteur propose de séparer les deux niveaux spirituel et citoyen : Selon la situation, l’individu a donc telle ou telle identité, sans que cela soit contradictoire. 

3. Si les deux identités se confrontent, par exemple, le cas d’un musulman résidant dans un pays occidental qui décide de mener une guerre contre son pays natal. Dans ce cas, il faut se baser sur les principes de justice et de dignité et être capable de manifester pacifiquement contre son gouvernement si cette guerre est injuste.


CHAPITRE 7 : L’islam occidental : religion ou culture

1. Le credo (al aqida) est unique et commune à tous les musulmans. Par contre, il y a deux niveaux de diversité : diversité d’interprétations et diversité culturelle relative aux traditions adaptées à l’Islam.

==> L’Islam occidental est l’union du credo et de la culture occidentale.
==> Il faut distinguer ce qui est religieux de ce qui est culturel et discuter à la base des intersections.


CHAPITRE 8 : Les musulmans « culturels » les réformistes, les littéralistes, etc.

1. L’auteur distingue 4 catégories des musulmans à l’occident : 



2. Dans la 4ème catégorie, il y a trois courants différents:


Courant littéraliste
se base sur la lettre des sources scripturaires et considère que le savoir islamique élimine tous les autres savoirs.
il critique les réformistes et leur fait sortir de l’islam.
Courant réformiste
Respecte les prescriptions et interdits de l’Islam mais sans négliger les évolutions des sociétés.
Au lieu de la réforme d’adaptation, l’auteur propose une réforme radicale qui reconsidère les sources et les fondements de la jurisprudence.
Courant sûfi
se considèrent comme les gardiens de la substance islamique et revendiquent une autonomie vis à vis des autorités.
ils sont parfois instrumentalisés pour donner l’image de l’Islam sécularisé.


CHAPITRE 9 : Les acquis

1. La séparation de la « maison de paix » et de « la maison de guerre » cause un sérieux problème pour les musulmans de l’occident.
==>  L’auteur préfère la notion de la « maison de témoignage » où les musulmans suivent les principes de l’Islam tout en respectant la loi.

2. Les demandes des musulmans sont traitées de singulières et suspicieuses même si les mêmes demandes ont été adressées par d’autres communautés.

3. Les musulmans occidentaux ne doivent plus être considérés comme communauté fermée et isolée, cela était vrai avec la 1ère génération, mais les 2ème et 3ème générations deviennent de plus en plus visibles, ouvertes et engagées.

4. L’auteur est contre les institutions communautaires (Ex : les écoles privés islamiques). Il encourage l’intégration dans la société et la création des institutions extra communautaires.


CHAPITRE 10 : Les défis

1. Nécessité d’unifier la terminologie pour supprimer la confusion.

2. Dans un pays démocratique, il ne faut pas parler de minorités, car tous les citoyens sont égaux.

3. Responsabilité double :
  • Les pays occidentaux doivent lutter contre le racisme, la discrimination pour empêcher les tentations victimaires des musulmans.
  • Les musulmans doivent développer leur sentiment d’appartenance en s’engageant dans les problèmes sociaux et en participant aux activités culturelles.
4. Les problèmes liés aux nouveaux immigrants sont exploités pour jeter le doute sur tous les autres musulmans.


CHAPITRE 11 : La question des femmes

1. La situation des femmes musulmanes est influencée par les lectures littéralistes, par l’avis de certains anciens savants influencés par leur milieu culturel ou par des savants contemporains ayant peur des mœurs occidentales.

2. Nécessité d’encourager les femmes à étudier la religion pour avoir des lectures féminines ainsi que de leur donner la liberté de choisir et de décider.


CHAPITRE 12 : Le sentiment d’appartenance et l’approche post-intégration

1. Le problème des musulmans en occident n’est pas religieux mais plutôt psychologique. 

2. Parler d’intégration laisse penser qu’il y a déjà deux parties bien séparées. Il faut plutôt parler de post-intégration et ne pas négliger la contribution historique des immigrés dans la construction des pays occidentaux. 

3. Nécessité de développer le contenu des enseignements et pour les musulmans et pour les occidentaux pour que chacun comprenne mieux l’autre et connaisse mieux sa culture.


CHAPITRE 13 : Les questions sociopolitiques, les médias

1. Problème de deux côtés : 
  • Les politiciens essaient d’islamiser les questions sociales (habitat, chômage…)
  • Les musulmans continuent à avoir un sentiment victimaire. 
2. Exemple : Le problème d’intégration de la Turquie à l’Union européen est purement religieux. 

3. La plupart des médias aujourd’hui amplifie les problèmes et aggrave les phobies.


CHAPITRE 14 : Les racines de l’Europe… et de l’occident

1. Pour l’occident, l’identité historique de l’Europe est gréco-romaine et judéo-chrétienne. On essaie donc de lutter contre l’islam qui risque de détruire cette image.

2. L’occident néglige les liens entre l’Europe et l’Islam dans l’histoire et le rôle des différents savants et intellectuels musulmans.

==> L’occident doit accepter la diversité de son passé pour maîtriser la pluralité de son avenir.


CHAPITRE 15 : La réforme et les  7 « C »

L’auteur fait appel à une réforme radicale qui se base sur les 7 « C » :





CHAPITRE 16 : L’occident et son miroir : un nouveau nous

1. Nécessité de distinguer les problèmes religieux des problèmes socio-économiques, et les problèmes internes de ceux liés à l’immigration.

2. la plupart des musulmans occidentaux essaient de respecter les 3L (Langue, Loi et Loyauté). Il y a certes des exceptions mais ils sont surtout des réactions humaines suite à la discrimination et le racisme.

3. Pour établir à nouveau la confiance, il faut faire appel à un nouveau nous qui réunit tous les sexes et les religions et qui vise à créer des projets communs à tous les catégories de la société.


CHAPITRE 17 : Critiques et oppositions

Les différents fronts qui critiquent l’auteur sont : 


Style du livre

Même si le livre est petit, il contient un grand nombre d’idées. Heureusement, l’auteur l’a rendu compréhensible et structuré en le divisant en plusieurs chapitres traitant chacun un thème bien précis. C’est vrai que certaines idées sont répétées dans plusieurs chapitres, mais je trouve cela normal, car c’est difficile de séparer complètement les différents sujets discutés.


Points d’accord

Pour résoudre les problèmes des musulmans occidentaux, la responsabilité est partagée entre les musulmans et les occidentaux :
  • Les musulmans doivent : 
    o    Dépasser la notion d’intégration vers les notions d’appartenance et de loyauté.
    o     Se considérer comme de vrais citoyens dans les pays où ils habitent, ceci bien sûr sans avoir à délaisser leurs propres croyances.
    o      Appliquer les 7 « C » détaillées par l’auteur.
    o       Arrêter de jouer le rôle des victimes.
    o     Étudier bien la religion et suivre une réforme basée sur les sources des fondements.
    o       Établir un dialogue qui part des points d'intersection avec l'autre. 


    • Les occidentaux doivent : 
      o       Admettre la contribution des musulmans dans l’histoire de l’occident.
      o       Distinguer les problèmes sociaux économiques des problèmes religieux.
      o       Séparer les problèmes des musulmans résidents de ceux des nouveaux immigrés.
      o       Ne pas exploiter les problèmes des musulmans dans les élections.
      o       Empêcher les médias d’aggraver les phobies.
      o    Appliquer les droits de l'Homme et les principes de liberté et lutter contre le racisme et la discrimination. 


      Points de désaccord
      • L’auteur en parlant de la laïcité donne l’impression que c’est une chose positive puisque les citoyens doivent avoir les mêmes droits sans prendre en compte leurs religions ou leurs croyances. Ceci peut être vrai, cependant, il ne faut pas oublier que la laïcité aujourd’hui devient une sorte de religion citoyenne qui peut impacter directement ou indirectement les croyances des citoyens.
      Exemple 1 : Quand l’Etat encourage un système bancaire qui est contre les fondements d’une religion, les citoyens sont influencés, car ils ne trouvent pas d’autres moyens légitimes pour se financer.
      Exemple 2 : Quand l’Etat interdit le voile sous prétexte qu’il provoque les autres et qu’avec cela on veille à appliquer l’égalité et à aider les femmes à se libérer des traditions injustes, je trouve que cela est plutôt contre les droits de l’Homme, car on interdit aux femmes de pratiquer leur religion en toute liberté.

      ==> Donc il y a un grand fossé entre la théorie et la pratique et la notion 
      de la laïcité est très élastique et difficile à cerner.

      • L’auteur fait appel à la séparation entre la religion et la culture, chose que je trouve non applicable dans les pays occidentaux. En effet, il est très difficile de déterminer les limites entre les deux niveaux; ce qui représente la culture pour une partie peut être liée à la religion pour une autre (problème du voile par exemple: dans l’occident, le voile peut être signe d’inégalité ou de non appartenance alors que c’est une obligation dans l’Islam).

      • Je suis d’accord avec l’auteur quand il dit qu’il faut contribuer aux activités et créations culturelles (art, cinéma, …), mais cela n’est pas toujours faisable.
      Exemple : Dans le domaine du cinéma ou la musique par exemple, si un musulman veut contribuer dans le contexte actuel, il va galérer pour respecter tous les principes de l’Islam, il va rencontrer de sérieux problèmes, à moins qu’il laisse tomber certains de ses principes.

      Évaluation du livre

      Personnellement, j’ai bien aimé le livre, il est riche d’idées et décrit bien la situation des musulmans occidentaux, leurs problèmes et leurs défis. En plus, j’ai trouvé le raisonnement de l’auteur neutre, objectif et impartial. Cependant, je ne suis pas d’accord avec l’auteur sur quelques idées, donc la note que je donne au livre est 4/5.

      Amal.