Wednesday, April 25, 2012

Steve Jobs – Extraits


Je suis actuellement en train de lire la biographie du co-fondateur et ex-PDG d’Apple « Steve Jobs ». Le livre est vraiment très intéressant et mérite d’être lu, je vais donc partager avec vous quelques extraits pour vous donner une idée sur le livre et vous inciter à le lire.

 

Les deux Steve : Jobs et Wozniak
La Blue Box posa entre eux les bases du partenariat à venir : Wozniak serait le gentil magicien, qui viendrait avec ses inventions de génie et Jobs imaginerait comment les présenter, les rendre conviviales, et les lancerait sur le marché pour gagner de l’argent.

Ironie du sort
Plus tard dans la vie, quand il eut précisément l’âge auquel son père biologique l’avait abandonné (vingt-trois ans), Steve Jobs fit de même avec son propre enfant – même si, après quelques années, il en assumera la paternité.

Quête de soi
Régime végétarien et bouddhisme zen, méditation et spiritualité, acide et rock and roll – Steve Jobs menait tout de front, à mille pour cent, comme le voulaient l’époque et la quête de l’illumination qui animait les campus.

Apple : Origines du nom
« J’étais dans la phase « pommes » de mon régime, expliqua-t-il. Je revenais de la plantation de pommiers. Je trouvais ce nom drôle et sympathique, et pas intimidant. Apple mangea finalement le mot « computer ». En plus, cela nous plaçait avant Atari dans l’annuaire ! » Il posa un ultimatum : si Wozniak n’avait pas une meilleure idée d’ici le lendemain après-midi, ce serait Apple. Et Apple ce fut.

Steve Jobs Manager
Certains développeurs de l’équipe jugeaient Jobs impossible à vivre dans le travail : « Steve crée de la tension, des dissensions, et harcèle tout le monde plutôt que de faire tampon, écrivait un collaborateur dans une note pour Raskin en Décembre 1980. J’aime discuter avec lui, vraiment, j’admire ses idées, sa vision à long terme, son énergie. Mais il génère une atmosphère pourrie qui ne me convient pas. Moi, j’ai besoin de soutien et de sérénité. »

Champ de Distorsion de la Réalité
« Le CDR était un mélange troublant de charisme et de force mentale ; c’est la volonté de plier les faits pour qu’ils entrent dans le moule. Si un argument ne faisait pas mouche, Steve passait aussitôt au suivant. Au besoin, il vous prenait de court et adoptait soudain votre point de vue, comme si cela avait toujours été le sien, et sans jamais reconnaître qu’il était d’un avis contraire la seconde précédente ».

L’ambiance dans Apple
La rivalité entre les différentes équipes était réelle, mais non dénuée d’humour, comme ce drapeau de pirates qui flottait sur le toit du Bandley 3, le bâtiment du département Macintosh. Quand Jobs s’était vanté que ses développeurs travaillaient quatre-vingt-dix heures par semaine, Debi Coleman avait fait imprimer les fameux tee-shirts : « Quatre-vingt-dix heures par semaine et on aime ça ! » Le groupe Lisa, pour ne pas être en reste, sortit des tee-shirts : « On travaille soixante-dix heures par semaine, mais nous on sort notre produit ! » L’équipe Apple II, qui, tout indolente qu’elle fût, était la seule à rapporter de l’argent à la Pomme, répliqua : « Nous, on travaille soixante heures et on finance le Lisa et le Mac ! ».

Jobs vs Gates
Jobs croyait à l’intégration pyramidale matériel/logiciel, qui imposait de construire des machines incompatibles avec les autres. Gates, au contraire (et c’était la voie la plus rentable), croyait en un monde horizontal où les ordinateurs des différents fabricants seraient tous compatibles – tous tournant sur le même système d’exploitation (le Windows de Microsoft) – et pourraient utiliser n’importe quelle application (telle Excel ou Word, de Microsoft encore).

Enfin, il est à noter que le livre contient plus de 600 pages, donc il me faudra un peu de temps pour terminer sa lecture et faire son analyse. Entre temps, je vais publier très prochainement, l’analyse d’un autre livre que j’ai récemment terminé, il s’agit de « Mon intime conviction » de Tariq Ramadan.

Amal.

2 comments:

  1. Salut Amal
    encore une fois tu nous séduis avec tes extraits comme tu l'as déjà fait auparavant. je te remercie vivement pour cela:)
    par contre un extrait m'a beaucoup choqué concernant le Steve Jobs Manager :)
    a vrai dire, j'ai toujours cru que les grands projets réussis du monde nécessitait une ambiance de motivation et de compassion et non un environement de tension et de stress.
    A ce que je vois pour Apple c'était tout à fait le contraire et ça donné des résultats non ?:)
    j’attends ton résumé avec impatience parce que vu les 600 pages je doute que je vais le lire tout le livre.
    bon courage :)

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  2. salut Racha, je n'ai pas dit que c'est 600 pages pour vous démotiver quand même :) en plus, ce n'est pas ennuyeux, donc je suis sure tu peux le lire.

    Pour le point du management, n'oublie pas que je n'ai publié que des extraits, ça ne reflète pas tout ce que dit le livre. C'est vrai que Steve Jobs avait un tempérament très dur avec ses collaborateurs, mais ça n'empêche qu'il a fait des choses pour les motiver à travailler. Je vais essayer de détailler ça dans l'analyse.

    mais au moins, l'extrait a suscité ta curiosité, c'est ça le but :)

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